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Consume

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Consume


Dans mon sillage
J'annihile les continents.
S'effondrent les glaces,
Les branches du vivant.


Sous mes yeux les actes s'enchaînent 
Les jardins brûlés sous mes mains
Et chaque impact, mises en scènes
La peur ponctue mes lendemains.


C'est le plus noir de mes cauchemars,
A ne pas faire quand vient le soir,
Plus je consomme je me consume,
Mais ma conscience est posthume. . .

 

Dans le naufrage
Leaders et dirigeants
Nient les présages,
S'agitent sous les vents.


Sous mes yeux les sommets s'enchaînent,
Je vois germer la bête immonde,
Tous nos échecs, mises en scènes,
Donner aux profits notre monde.

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C'est le plus noir de mes cauchemars,

A ne pas faire quand vient le soir,

Plus je consomme je me consume,

Mais ma conscience est posthume. . .
 

Sous mes yeux des foules s'enchaînent
Aux portes closes des conférences,
Et chaque impact plus obscène
Face aux légions du non-sens.


C'est le plus noir de mes cauchemars,
A ne pas faire quand vient le soir,
Plus je consomme je me consume
Mais ma conscience est posthume.

 

C'est le plus noir de mes cauchemars,
Je me consomme comme on s'enterre
C'est le dernier de mes cauchemars
A ne pas laisser faire, à ne pas laisser taire. . .

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